lundi 18 décembre 2017

Paysages portatifs

Mon travail de céramique cherche une relation étroite entre la matière et les limites de ses possibilités techniques : travail de détail ou d'extrême finesse, torsion ou surface au séchage aléatoire. Cette prise de risque permanente se retrouve dans l'émaillage qui fusionne et s'étend sur les pièces à plus de 1000° C avec une perte assumée du contrôle des couleurs et des effets pour laisser advenir la surprise. Les différentes pièces sont ensuite exposées ensembles dans une installation qui rejoue les notions d'équilibre,de tension, de torsion propre à chacune.








Pour cette nouvelle série, différentes petites pièces s'assemblent et se composent pour créer un paysage imaginaire, lieu intime d'une représentation intérieure. Les engobes (terres colorées) jouent avec la couverte (émail transparent de couverture) pour souligner la lumière.










Création d'une miniature pour un couple de surfeurs




Un autre travail sur les pigments et la dissolution dans l'eau, me permet aussi de travailler sur la notion de paysage lié à l'aquarelle: allant chercher dans l'imaginaire ou le fantastique de la production cinématographique je propose une utilisation détournée de cette technique par une approche picturale distanciée et humoristique de notre répertoire visuel lié à ce médium.